Selon la définition de l’UNESCO de 1985, il s’agit de la capacité qu’a un individu de lire et d’écrire, en le comprenant, un exposé simple et bref en rapport avec la vie quotidienne. Depuis lors, le concept d’alphabétisme a évolué et couvre maintenant différents domaines de compétences, conçus chacun selon une échelle définissant différents degrés de maîtrise et répondant à différentes finalités. Beaucoup considèrent aujourd’hui l’alphabétisme comme l’aptitude à identifier, interpréter, créer, communiquer et calculer, en utilisant des matériels imprimés et écrits dans divers contextes. L’alphabétisme est un processus d’apprentissage qui permet aux individus d’atteindre des objectifs personnels, de développer leurs connaissances et leur potentiel et de participer pleinement à la com​munauté et à l’ensemble de la société.

Système de classification destiné à permettre de rassembler, compiler et mettre en forme des statistiques et des indicateurs comparables de l’éducation tant dans les différents pays qu’à l’échelon international. Créé en 1976, ce système a été révisé en 1997 (CITE 97).

Ensemble d’activités éducatives, ayant lieu dans différents contextes et qui visent à répondre aux besoins éducatifs fondamentaux, tels que les définit la Déclaration mondiale sur l’éducation pour tous (Jomtien, Thaïlande, 1990). Selon la CITE, l’éducation de base comprend l’enseignement primaire (premier stade de l’éducation de base) et le premier cycle de l’enseignement secondaire (deuxième stade). Elle couvre également un ensemble très divers d’activités éducatives non formelles et informelles, publiques et privées, destinées à répondre aux besoins éducatifs fondamentaux spécifiques de personnes de tous âges.

Processus permanent tout au long de la vie dans lequel chaque individu acquiert des attitudes, des valeurs, des compétences et des connaissances qui lui viennent de son expérience quotidienne et des influences et ressources éducatives de son environnement – famille et voisins, travail et jeu, marché, bibliothèque, médias.

Indice composite mesurant le niveau relatif de parité entre les sexes dans la participation totale à l’enseignement primaire et secondaire ainsi que dans l’alphabétisme des adultes.

Période de la vie d’un enfant s’écoulant entre la naissance et l’âge de 8 ans.

Nombre moyen d’élèves par enseignant dans un niveau d’enseignement donné, calculé à partir du nombre d’enseignants et d’élèves

Nombre total d’élèves ou d’étudiants inscrits dans un niveau d’enseignement donné, quel que soit leur âge, exprimé en pourcentage de la population du groupe d’âge officiel correspondant à ce niveau d’enseignement. Le TBS peut dépasser 100% en raison des admissions tardives ou précoces et des redoublements.

Nombre d’alphabètes âgés de 15 ans et plus, exprimé en pourcentage de la population du groupe d’âge correspondant. Les différences de définition et de mode d’évaluation se traduisent par des résultats différents quant au nombre de personnes désignées comme alphabètes.

Nombre de nouveaux inscrits en 1ère année de l’enseignement secondaire lors d’une année scolaire donnée, exprimé en pourcentage du nombre d’élèves inscrits en dernière année du primaire lors de l’année précédente.

(a) Dans le sens plus large qui correspond au terme anglais de «competence»: Le terme recouvre les notions de savoir, de savoir-faire et de savoir-être. Dans le domaine de la formation, la compétence est définie comme la capacité à exécuter une tâche de façon optimale. Dans le contexte d'un emploi, elle est plutôt considérée comme la capacité à répondre à des demandes particulières et aux exigences dictées par un cadre économique donné. Elle comprend toutes les capacités et aptitudes-clés propres à garantir l’employabilité d’une personne.

(b) Dans le sens plus étroit qui correspond au terme anglais de «skills»: Il s'agit du savoir nécessaire à l'exécution d'une tâche ou à la pratique d'un emploi.

Il existe différents types de compétences:

• Compétences personnelles: les compétences dont chaque personne a besoin pour être apte à l’emploi et développer sa carrière. Elles ne sont pas spécifiques à un emploi particulier et sont également appelées compétences-clés ou compétences fondamentales. Elles comprennent l'aptitude à la communication et au travail en équipe, la capacité d'apprentissage, les notions d'arithmétique et les langues. La tendance est également d'inclure l'esprit d'entreprise aux compétences personnelles.
• Compétences professionnelles: terme neutre et générique qui définit les compétences requises pour occuper un poste dans une économie déterminée. Elles découlent du plan de formation.

Document qui atteste formellement la réussite d'examens théoriques et/ou pratiques d'un apprenant ou d'un étudiant. Il est en principe décerné par une institution nationale reconnue.

Ce terme désigne un système de formation combinant enseignement théorique et apprentissage pratique en entreprise. Il peut aller de simples stages effectués dans une entreprise à des systèmes nationaux plus élaborés, qui impliquent la participation conjointe des partenaires sociaux et du gouvernement. Le système dual de formation professionnelle est un type de «formation coopérative» ou de «formation alternée».

Système de standards très élaboré, qui englobe les standards de compétences pour tous les principaux domaines d'occupation, ainsi que les degrés de qualification requis au sein de chacun de ces domaines. Un NQF est la base de référence en matière d'évaluation, de certification et de reconnaissance des aptitudes et des compétences individuelles, indépendamment du mode ou du lieu d’acquisition (p. ex. formation formelle ou informelle, formation sur le lieu de travail, etc.). Le système NQF a été principalement développé dans les régions anglophones.

Les standards, qui décrivent la façon dont une tâche doit être exécutée, sont utilisés pour mesurer le niveau de performance. Dans les systèmes de formation et d’éducation professionnelle (VET), les standards définis en matière de formation ou de compétences s’inscrivent de plus en plus souvent dans un processus d’envergure nationale, qui ne dépend pas des seuls prestataires de formation et ministères. Les standards appliqués au sein des systèmes de formation et d’éducation professionnelle peuvent répondre à des exigences légales ou statutaires (p. ex. stmx 100andards nationaux de formation, standards nationaux de compétences, standards liés à une profession), ou encore être accordés par les partenaires sociaux, les associations professionnelles ou les organisations individuelles. Voir également sous Cadre national de qualification (NQF).

Les prestataires de formation peuvent être publics ou privés. Dans le premier cas, ils peuvent dépendre d'un ministère ou d'un gouvernement, ou avoir un statut semi-autonome bien défini et être soumis à une direction locale. Dans le second cas, les prestations de formation peuvent revêtir trois formes bien distinctes: a) celle d’une organisation à but lucratif; b) celle d’une ONG à but non lucratif (ou fonctionnant comme unité de formation rattachée à une ONG); c) celle d’une entreprise privée accueillant tout type de formation à profil coopératif.​